dimanche 15 avril 2007

LA VIE EST TELLE QUE NOUS LA FAISONS


Ce matin, je me suis réveillée de très mauvaise humeur. Pourquoi en faite je l'ignorais, il ne faisait pas beau, le réveil avait sonné trop tôt. Bref ! plein de raisons pour râler, peut être en fait j'avais décidé que cela n'allait pas bien.
Le soleil s'est levé derrière ma colline, j'aime bien voir le lever du soleil sur cette montagne, les ombres qui s'allongent et donnent vie au paysage.
Soudain, un oiseau s'est cogné contre ma vitre. "Grogui" il est tombé au sol, je suis allée le ramasser, petite mésange. Les yeux fermés, elle ne bougeait pas. Doucement, je lui ai caressé le ventre. Elle a ouvert les yeux, un peu surprise, étonnée, elle ne chercha pas à s'envoler. Le pouvait elle ? Peut être pas... en tout cas, elle me regardait essayant simplement à se remettre sur ses pattes.
Perchée sur mon pouce, elle penchait la tête d'un côté puis de l'autre semblant me scruter. Un étrange sentiment m'envahit... comme ci elle était arrivée contre cette vitre "pour me dire, tu vois tu étais de mauvaise humeur, et pourtant regarde comme la vie est belle, j'ai failli mourir contre ce carreau".

Il suffit d'un coup d'ailes pour s'envoler et retrouver l'immensité du ciel, l'immensité de notre vie. En fait nous ne savons pas apprécier tous les moments de celle-ci. Accablés par nos sentiments de découragements, de doutes, de peur, d'angoisses, de choses qui n'arriveront d'ailleurs certainement jamais ou en tout cas pas comme nous l'avions imaginé.

Pourquoi ce matin étais-je de mauvaise humeur, pour rien... je ne savais pas apprécié, le fait, juste d'être en Vie. D'avoir la possibilité de manger, de boire, de dormir dans un lit, d'avoir chaud. De pouvoir regarder librement le ciel, de regarder le soleil, de n'avoir pas peur d'être agressée à mon lever.
Et parce que le réveil n'avait pas sonné, parce que je n'avais en fait pas envie de me lever; j'étais grincheuse.

La petite Mésange s'était installée sur l'arbre et picorait les graines du mangeoir, heureuse de vivre, heureuse de pouvoir à nouveau chanter.

La vie en fait nous la faisons telle que nous la voyons.... mais Elle est là, elle palpite sous nos doigts, notre coeur et notre âme, sachons l'apprécier, la regarder, l'aimer.
Qu'en pensez-vous, j'attends vos commentaires, c'est votre blog ne l'oubliez pas.

mardi 6 mars 2007

LES RENCONTRES


Il y a des rencontres qui surprennent, ces rencontres au détour de votre vie. Ce clin qui vous fait sourire, rire ou même peut-être pleurer. En fait, rien ne vous prépare aux rencontres qu'elles soient amoureuses ou amicales, qu'elles soient dans la hâte ou la lenteur.... Ces rencontrent arrivent en rafales tel un mistral, un ouragan, une brise, caressant ou fouettant votre joue.
C'est ce sourire dans les yeux que vous admirez, et par leur bouche leur âme qui parlent de leurs yeux.
Attentifs à cet instant qui palpite, personnage égnimatique, vous attendez avec gourmandise, le mot, le sourire, le rire, ou la colère qui feront de cette rencontre, une rencontre.

Aujourd'hui, j'ai parlé avec une femme très longuement au téléphone, je ne l'ai jamais vue.... et pourtant ce long dialogue au bout de ce téléphone, cette voix connue et inconnue fait que c'était LA RENCONTRE.
Certes une amitié qui s'ébauche, qui se profile à l'horizon - et des horizons nous en avons partagé - , nous avons voyagé dans le monde des humains et dans le monde des "esprits", n'allez pas confondre de l'Esprit, pas des esprits....

Il faisait un temps bizarre derrière ma fenêtre, et l'arbre qui attend le printemps dans mon jardin, soudain s'est animé, je voyais des feuilles .... non je n'avais pas d'hallucinations, c'étaient bien des feuilles, des pousses, ces pousses qui grimperont vers le ciel. Je me suis fait la réflexion de me dire
"tiens ! on dirait comme l'amitié naissante que j'ai au bout du fil", invisible fil, invisible pousse, mais qui palpite dans le vent.

Voilà ma rencontre d'aujourd'hui .... il y a eu tant d'autres.... certaines sont restées, d'autres se sont envolées... d'autres sûrement oubliées.... d'autres disparues... mais toujours elles ont été....

Racontez moi vos rencontres, pourquoi elles furent une Rencontre
Je vous le rappelle je ne fais que partager des mots certes, mais au travers de ceux-ci, il y a Vous et c'est cela qui m'importe.

mercredi 28 février 2007

LA PEUR

Que faisons-nous de nos peurs, ces peurs qui nous traversent et parfois nous paniquent complètement. Ces peurs qui ne sont pas forcément les nôtres mais que nous transportons en héritage familial.
Toutes ces peurs conscientes ou inconscientes, nous empêchent de vivre pleinement notre vie.
Peur ..... peur.... peur... on entend plus que cela, peur du chômage, peur du voisin, peur de son patron, peur de ses parents, il y a tant de peurs que nous ne savons meme plus les identifier.

Nos petites lâchetés par peur du ridicule, nos faux semblants par peur d'être jugé.
A voici le mot lâché "juger".
Le regard de l'autre est si important dans notre vie, "qui n'a pas fait son ménage à fond, parce qu'on avait une visite et qu'on avait peur d'être juger ...."
Ce jugement qui nous fait remonter l'arbre de notre insconscient et qui rejoint nos culpabilités - j'y viendrais plus longuement sur cette culpabilité-
Pour une raison inconnue , j'ai peur de l'orage, ce gros roulement de tambour qui me projette dans la "nuit des temps". Cet éclair qui foudroie les arbres, où les maisons. Je m'enfuis, je me bouche les oreilles. J'AI PEUR.

Rien n'y fait, ni les mots rassurants, ni les moqueries, je reste avec ma peur clouée dans mon ventre, ces frissons qui descendent de la colonne vertébrale. Une peur ancestrale oui, venue du fond des âges.

Je connais une personne qui a une peur panique des serpents, elle ne peut même pas en voir une en photographie dans un magazine et encore moins à la télévision, je ne vous parle même pas en vrai.
Pourtant jamais aucun serpent ne l'a mordu.
D'autres on peur des araignées, des souris, des insectes ou des papillons de nuit, qui n'a pas ses peurs plus ou moins avouées.

Et vous quelles sont vos peurs, et que faites vous pour y remédier ?

mardi 27 février 2007

Petites digressions paresseuses sur la paresse ....par Mino


La paresse... ou le courage.... par lequel des deux commencer, puisque c’est pareil !
- pareil, me direz vous ?
- mais oui ! l’un ne va pas sans l’autre !
- mais tu débloques complètement, Mino !
- réfléchis un peu... connais tu des situations où on ne mets pas en parallèle courage et paresse ?

- oui, lorsqu’il s’agit de faiblesse !
- Ok. Mais la faiblesse n’est elle pas tout simplement de la paresse ?
- Alors la, tu y vas fort ! mais.... j’ai beau réfléchir, effectivement, je ne vois pas !
- Le courage est il un plaisir ?
- Heu.... non, pas vraiment, c’est de la bravoure, c’est une force... on se force à être courageux, ce n’est pas notre nature !
- Pas plus que celle des chats... et on ne leur reproche rien, aux chats !
- Lorsqu’on doit faire quelque chose avec courage, le fait on avec plaisir ?
- Pas toujours... mais ça peut arriver !
- Soit ! tu mets tout ton courage dans la balance, ou plutôt dans le fléau d’une balance, et tu y mets ta paresse dans l’autre fléau... qui gagne ????
- Heu... tu parles en plaisir, ou en force ?
- Grande question que là.... si tu y mets ton courage et ta force, il va te falloir beaucoup de force pour que ça te fasse plaisir, et encore, pas toujours ! alors que la paresse.... il n’en faut qu’une demi plume pour ressentir un bien être.... mmmmmm !!!!!
- Ouais.... sauf que du coté paresse, tu vas y trouver la culpabilité !
- Tu as raison, et la, ça fait le poids, si j’ose dire !!!!!
- Ça fait même un poids énorme !
- Laisse moi te raconter quelque chose ! lorsque j’étais enfant, on me disait paresseuse... ou fainéante. Forcément, cela me culpabilisait au plus au point ! moi, que le désir de plaire tenaillait, comme tous les gosses qui croient que la vie est faite pour accomplir le mieux possible le "devoir" de plaire à son entourage, je me sentais honteuse à mort.... d'autant plus que je ne comprenais pas ce dont on m'accusait ! je travaillais autant que les autres, et peut-être même plus !!!!
A l'école, c'était toujours : Mino est paresseuse ! Mino peut mieux faire ! elle est douée, mais ne mets pas tout en œuvre ... bref, j'étais l'animal mal léché, au caractère impossible, dont on ne ferait jamais rien.... j'ai vécu ça jusqu'à ce que j'ai mon premier diplôme... et même au delà ! aujourd'hui, ma mère encore me dit que je travaillais toujours dans l'urgence... je ne sais pas si elle a raison, mais ce que je sais, c'est que j'ai besoin de temps pour passer à l'acte, et que j'ai appris à ne pas me précipiter sur tout ce qui bouge...
Je dirais donc que maintenant, si paresse il y a, elle est maîtrisée....

Revenons donc avec courage à notre paresse ... c'est vrai qu'il est beaucoup plus délicieux de s'asseoir dans son canapé (ou même s'allonger ! ) avec un bon bouquin, un bon film, que faire la vaisselle, le ménage, ou même aller bosser ! que c'est un véritable délice de contempler les beaux paysages qui nous entourent, et que, soit dit en passant, nous passons notre temps à détériorer, mais là n'est pas mon propos.... qu'il est plaisant de goûter la tiédeur de l'air, ou sa fraîcheur, de s'aveugler sur un soleil naissant ou couchant, ou de faire le vide dans sa tête, ne penser à rien, songer, rêvasser, fuir le quotidien, celui qui pèse...

Notre statut d'être humain ne revendique t'il pas celui de paresse ? la paresse n'est elle pas la récompense du courage mis pour accomplir toutes ces tâches dont nous nous passerions bien ?

Oh que si ! alors, la paresse, qui apparaît au palmarès des sept péchés capitaux (ô quel délice de te trouver là !!! ) est elle à ce point dangereuse qu'elle y justifie cette place de choix dans le bréviaire (de ce qu'il ne faut pas faire) de l'ère judéo-chrétienne qui nous lie pieds et poings (et surtout cerveau) depuis 2000 ans... et plus, si affinités ?

Dans ce cas, oui, je revendique pratiquer la paresse. Avec délice. Avec bonheur. Avec joie. Et ma paresse à moi, c'est ma liberté. C'est celle de lire lorsque j'en ai envie, d'écrire lorsque cela me prend, de jouer, de peindre, de rêver, de contempler, de réfléchir... et de travailler, oui, vous avez bien lu, de travailler. Mais dans ce cas, mon travail devient plaisir, et vous n'imaginez pas ce qu'un paresseux peut faire lorsqu'il se met au travail.......

samedi 24 février 2007

LA PARESSE


"Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi"
je suis certaine que dans ce message, Vous vous y retrouvez aussi.
Après le courage, vient la paresse ? Faut il se culpabiliser de la paresse, ce plaisir infini ...
Là devant Vous, un monticule de choses à faire qui vous nargue... la pile de repassage, le courrier qui s'amoncele si ce n'est pas celle de la vaisselle.
Mais Vous, vous regardez tout cela avec un oeil qui ne voit rien...
Non, le seul "courage" que vous ayez est de se mettre dans le canapé, prendre un livre même pas, regarder la télé encore moins. Cela demande de l'attention, et vous n'en avez guère envie.
Ma mère appelait cela dans le temps "rêvasser".... à force de rêvasser, votre tête dodeline... les paupières deviennent lourdes, et le sommeil vous gagne.
Le rêve s'installe .... "ha, vous êtes en plein boulot dans votre rêve, vous travaillez et plus vous travaillez, plus vous avez l'impression de rien faire.... quelle bizarrerie, travaillez et avoir l'impression de ne rien faire", cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose à votre subconscient qui de ce fait réveil votre conscient.
Ha, je me suis endormie une heure.... le travail est toujours là.... et d'un seul coup un soupçon de culpabilité traverse votre esprit.
Culpabilité, c'est un mot sur lequel, je reviendrai plus tard. Pour le moment, si j'ose dire, occupons nous de notre paresse....
J'aime bien le dictionnaire, cela me remet souvent les idées en place :
Paresse : (lat.pigritia) 1. Répugnance au travail, à l'effort; goût pour l'inaction : oisivité, fainnéantise.
2. Manque d'énergie dans une action, apathie. (dixit.Larousse)

Très bien j'applaudis, mais moi je trouve qu'il faut déjà avoir beaucoup d'énergie pour être paresseuse, s'allonger sur le canapé, réfléchir à ce que l'on pourrait bien faire, demande beaucoup d'effort.

En tout cas, j'ai adoré ce moment de paresse qui m'a redonné toute mon énergie. Et vous ???? goûtez-vous ces moments de paresse ?

jeudi 22 février 2007

LE COURAGE

Merci les amis, amis de passage, amis de toujours, amis en devenir, merci de venir faire un petit coucou de votre plume, cela me touche.

Mon humeur du jour est taquin, je me suis réveillée à Cinq heures du matin, parce que ma chienne Volga grattait à ma porte, dame nature n'ayant point d'heure pour elle apparament.
Un peu maussade, je me suis levée, grommelant jusqu'à la porte donnant sur le jardin. Un petit vent froid me surpris et fini par me réveiller tout à fait, les étoiles étaient encore accrochées dans la nuit noire. Inutile de retourner dans mon lit, un petit tour dans la cuisine et j'appuyais sur le bouton "café" sans oublier non plus le "bouton ordinateur".

Le ronronnement du disque dur qui s'allume et le goutte-à-goutte de l'eau de la cafetière me redonnèrent du courage.
Courage, le mot est lancé COURAGE, qu'est ce que le COURAGE ?
Définition du Larousse ""Force de caractère, fermeté que l'on a devant le danger, la souffrance ou dans toute situation difficile à afonter". "Prendre son courage à deux mains" "faire appel à toute sa vlonté, son énergie pour surmonter ses appréhensions, pour oser faire qqch. 2 Ardeur, Zèle pour entreprendre qqchose, envie de faire qqchose. .... Avoir le courage de ses opinions, ne pas hésiter à les manifester, à s'y conformer" ouf ! fin de citation.

Je trouve que le dictionnaire "parle bien", mais y a t il du courage, à se lever le matin ? à faire ses choses machinales qui font notre quotidien....
Avoir le courage de dire les choses ? Dit on vraiment ce que l'on pense ?
Je ne sais pas si c'est du courage, de la survie, ou bien encore si il s'agit simplement de gestes machinaux.
Qu'est ce que pour Vous le Courage ?
Acte héroïque, acte quotidien, acte exceptionnel, qu'est ce que pour vous le courage ? et qu'est qui fait la différence entre le courage et la motivation ?
Allez partagez vos idées, le monde est trop fait de sourds et de muets, à bientot et merci

mercredi 21 février 2007

LA DISPUTE


La vie n'est pas toujours rose, ni bleue, si ce n'est qu'on a des bleus à l'Ame. Instant de crise, vous cherchez alors querelle à celui qui se trouve à côté de Vous. Pourquoi, en fait vous ne savez meme pas ! Juste pour vider cette boule qui est au creux de votre estomac.... et des sujets de disputes il y en a plein, les chaussettes qui ne sont pas rangées, le livre qui traîne, la porte qui est mal fermée, la pendule qui n'est pas à l'heure. Qu'importe car Vous, vous avez envie de remettre les pendules à l'heure.
Le moindre prétexte et vous voilà partie dans vos tirades favorites, longue lithanie de mots incompréhensibles pour l'autre.
Essoufflée par votre tirade, vous vous arretez juste un petit instant, le temps que votre victime puisse vous dire un mot de protestation ou de répartie. Là vous attrapez la balle au bond, et vous redémarrez dans votre querelle qui n'a pas d'histoires... que celle de votre mauvaise humeur.
Puis reprennant votre lucidité, vous avez envie de rire, vous vous sentez ridicule, puérile et stupide. Pourquoi tant d'histoires pour rien, pourquoi tant de cris inutiles ?
Seulement, votre sourire sur les lèvres, cette fois-ci agace encore plus votre victime, "Comment en plus vous vous moquez de d'elle".... et ce sourire qui ce veut réconciliation devient provocation. Vous avez réussie, l'autre est vraiment en colère, et il contre-attaque, surpris par cette riposte, vous vous sentez insultée et blessée, fâchée cette fois-ci pour de bon une vraie dispute s'engage...
Il n'y a pas de médicaments pour guérir les bleus à l'Ame.... et en tout cas cette méthode est pire que le mal.
En fait, n'aurait il pas mieux fallu commencer par le sourire simplement.

Vous est il arrivé à Vous aussi de chercher querelles là où il n'y avait aucune raison d'Etre, juste celle de vous soulager Vous.
Merci de vos témoignages.